10 sept. 2014

Le Cadre de jeu




Le Katapesh



Pays de l’aventure, du frisson et de la drogue, où le passé et le présent se fondent dans les anciennes ruines et les vieux monolithes érodés qui réapparaissent soudain après des siècles d’oubli.

Les tempêtes de sable balayent les dunes et dégagent les flancs plats des pyramides. Des caravanes se perdent dans la savane et découvrent les restes d’anciens villages dont les habitants ont disparu en laissant quelques reliques derrière eux.
Il n’y a qu’une seule loi à Katapesh : « Faites ce que vous voulez, mais n’entravez pas le commerce ».

Les souvenirs et les bijoux des ruines érodées l’ancien Katapesh affluent vers la cité du même nom pour se retrouver sur les étals et dans les boutiques de la ville du commerce. Ici, le collier en or battu d’un pharaon osirien est posé, pêle-mêle, à côté de blocs de pesh bien lisses tandis qu’un énigmatique maître du Pacte passe non loin, de sa démarche glissante, le visage dissimulé par un masque pour éviter que les gens ne basculent dans la folie à sa vue.

Le Katapesh peut revêtir bien des aspects : hostile, violent, malhonnête, opportuniste, primitif, pieux ou même beau, mais jamais monotone. Bienvenue dans le bazar du bizarre, étranger






Carte du Katapesh


Présentation générale :


Le Katapesh comprend divers types de terrain et de climats, tous aussi variés que les marchandises de ses souks. À l’ouest et au nord, d’impressionnantes montagnes se dressent comme des fers de lance et bloquent le chemin vers l’Osirion. Des collines aux pentes plus planes et certains cols permettent de gagner ce pays par le nord, mais la plupart des voyageurs préfèrent s’y rendre en bateau. Ces montagnes sont habitées par des gnolls qui connaissent les passes et les cols mieux que n’importe qui. Ceux qui tentent de traverser les montagnes sans s’y être préparés finissent généralement sur un bateau... comme esclaves dans le ventre d’une galère en route pour les Foires de chair.

Au sud des Pics d'Airains, une chaude et verte savane s’étend sur des kilomètres. Des bosquets d’arbres, dont les longues branches poussent seulement au sommet du tronc, forment de vastes ombrelles qui protègent partiellement du soleil. De maigres rivières et des mares stagnantes offrent leur eau aux nombreux animaux qui sillonnent les plaines fertiles comme les girafes, les lions du Katapesh, les gazelles et autres. À cette savane succèdent parfois des jungles luxuriantes qui se développent autour de points chauds, des cheminées souterraines qui réchauffent la zone et transforment l’eau douce en eau boueuse et sulfureuse. Dans ces endroits, la flore prospère.

Plus au sud encore, la plaine se dessèche et laisse la place aux étendues arides des déserts. Et c’est là que se trouve le grenier du Katapesh, le berceau de la richesse des habitants, car c’est dans cette région que pousse le pesh. Ce cactus bulbeux et très épineux produit une sorte de lait que les fermiers font fermenter pour obtenir le pesh, la célèbre drogue légère du pays, qui provoque une douce euphorie. L’idée de cultiver du pesh et de gagner de grosses sommes d’argent suffit à justifier que l’on affronte les dangers du désert : les scorpions, les rats-chacals, les anguilles des sables et les anciennes malédictions.


La singularité du katapesh : Le Commerce


Le pesh, un narcotique distillé à partir des cactus pesh, est la plus grande exportation du Katapesh. Les marchands des pays voisins exportent le pesh vers des lieux aussi lointains qu’Absalom et le Chéliax, passant parfois la drogue en contrebande afin d’éviter les taxes ou les lois interdisant l’usage de substances provoquant une dépendance.






Vous prendrez bien un peu de Pesh ? 

Le Katapesh fait également le commerce d’esclaves, et les galères esclavagistes d’Okéno descendent et remontent le long de la côte, transférant leur cargaison vivante aux caravanes traversant les terres jusqu’à l’Osirion et le Qadir. Certains pays, et notamment l’Andoran, s’opposent à l’attitude laxiste du Katapesh envers l’esclavage et refusent de s’engager dans une quelconque forme d’échange avec ce pays.


Tout se vend au Katapesh 


Les flux commerciaux qui traversent Katapesh sont toutefois tellement importants que peu de nations ont les moyens de se permettre un boycott aussi généralisé et la plupart d’entre elles ferment les yeux sur les aspects les moins ragoûtants de l’industrie katapeshienne. Les bazars proposent tout ce qu’il est possible de trouver. À Katapesh, les marchands ont à leur disposition du minerai brut, du pesh, de la soie, des peaux d’animaux, des gemmes, de l’ivoire, des herbes et des épices rares, des esclaves, des objets manufacturés de valeur et des oeuvres d’art, que ce soit pour le commerce ou l’exportation. Les importations comprennent les produits agricoles tels que le blé, le riz, les lainages, la toile, le bois de charpente, et l’alcool. 


Texte et images provenant de Markjan, Maitre de Jeu de la Partie

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